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Indépendance financière : nos conseils pour y parvenir – FEMCA

Femmes qui discutent d'indépendance financière

L’indépendance financière est une approche que l’on devrait tous et toutes garder dans un coin de sa tête. L’idée ? Épargner et placer efficacement son argent de façon à pouvoir vivre de ses rentes. 

Et ce n’est pas si inaccessible que l’on pourrait le croire. 

Alors, comment s’y prendre ? Comment calculer le montant dont vous avez besoin ? Quels sont les différents niveaux sur l’échelle de l’indépendance financière ? Quelles ressources pour aller plus loin sur le sujet ? On vous dit tout dans cet article.

Qu’entend-on par indépendance financière ?

L’idée est simple ? S’approprier ses finances et surtout être indépendant financièrement. 

Mais concrètement, qu’entend-on par indépendant ? Il s’agit de pouvoir vivre des rentes de son patrimoine ou matrimoine (quel qu’il soit). En d’autres mots, c’est d’être suffisamment confortable avec ses placements pour que le montant de ces derniers soit équivalent au revenu que l’on souhaite. 

Plus besoin d’activité professionnelle rémunérée pour vivre. Le graal.

Pourquoi parler d’indépendance financière ?

L’indépendance financière est une approche qui vient de plusieurs mouvements et courants de pensées. Voilà les deux sources principales qui ont entraîné la création de cette approche.

1. Le livre “Le boulot qui cache la forêt”

Ce concept a largement été initié par le « Le boulot qui cache la forêt » écrit par Mickaël Mongot (docteur en économie, chercheur à l’ESSEC et consultant pour des sociétés financières).

Dans cet ouvrage, il remet en question toute notre conception de la société. Jusqu’ici, le travail représente la partie centrale de notre quotidien, de notre temps éveillé. En général, autour de 35h par semaine. C’est plus que le temps passé avec les amis, pour les loisirs, et parfois avec la famille. Pourquoi ? Pour obtenir un revenu nous permettant de vivre selon le niveau de vie que l’on désire (logement, voyages, activités, etc…).

Mickaël présente ici le travail comme un outil qui nous asservit plus qu’il nous libère. 

Une chose est sûre, pour lui, le travail n’est pas à l’origine de notre bonheur personnel. Avec ce constat, il remet ainsi en question le contrat moral actuel : travailler, avoir un salaire qui évolue au fil de l’ancienneté, un statut qui s’améliore. Selon lui, ce n’est plus d’actualité. 

Ces avantages, indéniables dans les années 80, ne sont plus garantis aujourd’hui. Bon nombre d’emplois ont un niveau de revenu qui évolue plus lentement que l’inflation. 

Le remède ? Trouver d’autres sources de revenus. On y reviendra plus en détail en bas de cet article. Quoi qu’il en soit, c’est une lecture fort passionnante que l’on vous recommande les yeux fermés.

Livre - Le boulot qui cache la forêt par Mickaël Mongot, il remet en question toute notre conception de la société

Il est disponible sur Amazon ou la FNAC :

2. La gestion managériale basée sur la performance

La vision productiviste et basée sur des objectifs est de plus en plus répandue. 

Des objectifs souvent très ambitieux, voire inatteignables. Dans la même lignée, le rapport au travail évolue (concurrence entre collègues, déconnexion complexe, équilibre vie pro vie perso, perception de manque de reconnaissance et de confiance…)

En parallèle, l’idée était d’accepter ça, à condition d’avoir un retour avantageux. Chômage en cas de coup dur, retraites, protections… Et cette partie-là est de moins en moins garantie. 

Nous ne rentrerons pas dans le détail, mais cela fait largement échos aux actualités des derniers mois (recul de l’âge du départ en retraite, baisse du montant de la retraite pour certaines personnes, durée raccourcie pour les indemnités chômage…).

La conséquence de tout ça ? Une idée qui revient : construire soi-même sa sécurité financière future pour ne plus dépendre d’une vision qui ne fonctionne plus.

De plus en plus de personnes s’intéressent au sujet des finances personnelles, aux placements, à l’épargne, bref à la constitution d’un capital qui lui permettrait d’être plus ou moins indépendant de ce système.

Le mouvement FIRE (Financial Independence, Retire Early)

Cela rejoint d’ailleurs un mouvement qui a été capital aux Etats-Unis, le mouvement FIRE.

Indépendance financière, retraite anticipée.

La traduction est simple : Indépendance financière, retraite anticipée.

Et c’est une philosophie de vie qui séduit de plus en plus de personnes. Cela va même plus loin que de viser l’indépendance financière. Ici, l’objectif est même de pouvoir partir à la retraite le plus tôt possible. Pour les personnes qui sont alignées avec ce mouvement, l’argent est un levier qui lorsqu’il est optimisé permet d’accéder à une plus grande liberté.

Autrement dit ? Reprendre le contrôle de ses finances pour être libre de vivre comme bon nous semble. 

Bémol à noter : Ce mode de vie qui fait rêver des milliers de personnes n’est pas fait pour tous. En effet, ceux qui le suivent ont en général les moyens d’épargner entre 50 et 90 % de leurs revenus chaque mois. Ils ont donc déjà des revenus très confortables, ce qui n’est pas le cas bien entendu de la majorité. 

De notre côté, on vous propose ici une vision plus réaliste, adaptée également aux personnes qui ont des revenus plus modestes ou qui ne peuvent pas se permettre d’épargner autant. C’est parti !

5 niveaux sur l’échelle de l’indépendance financière

  1. Survivre (durée < 3 mois) : Vous peinez à boucler les fins de mois. Il vous arrive parfois d’être à découvert. D’un point de vue financier, la vie est un parcours du combattant.
  2. Être en équilibre (durée < 1 an) : Vos revenus excèdent vos dépenses, mais votre épargne n’est pas encore constituée. En cas d’aléas importants dans votre vie, difficile de tenir plus de quelques mois avant d’avoir de réels problèmes financiers.
  3. Être sécurisé·e (une valeur finie) : L’excès de revenus chaque mois a été, au moins épargné, au mieux investi. Résultat, en cas d’arrêt de vos activités, une partie des revenus complémentaires et des stocks accumulés vous permettraient de vivre. C’est le niveau auquel se situent beaucoup de ménages
  4. Être indépendant·e financièrement (durée infinie, mais le système générant ces revenus est fragile dans le temps) : C’est lorsque vos revenus complémentaires générés par vos investissements compensent les revenus du travail. Théoriquement, il est possible de vivre indéfiniment sur vos rentes. C’est un cap recherché par beaucoup. En revanche, une crise financière pourrait rebattre les cartes de votre indépendance.

5. Être dans l’abondance financière (durée infinie et certaine) : C’est lorsque vos investissements vous rapportent plusieurs fois vos dépenses mensuelles (au moins 5, voire plus). Il s’agit d’un niveau de revenus si confortable qu’il vous met à l’abri des aléas économiques à vie.

Quel niveau de richesse pour être indépendant·e financièrement ?

Nous venons de voir les différents niveaux d’indépendance financière, il est temps de regarder ça plus en détail et de zoomer sur la partie chiffrée. 

Chez FEMCA, nous conseillons d’investir sur un placement avec peu de risque, donc avec un rendement faible pour en vivre dans la durée. On parle ici d’un rendement annuel autour de 4 % dans le meilleur des cas. Dans les pires des cas, on est plutôt à 2 %.

Pour connaître le capital à placer, il suffit de 

  • Prendre votre salaire
  • Le multiplier par 25 (pour un rendement à 4 %) 
  • Vous obtenez alors la rente annuelle qui pourrait remplacer votre salaire

Envie de gagner 50 000 € par an ? 50 000 € x 25 = 1 250 000 €

Cela signifie qu’il faudrait placer 1 250 000 € à un rendement de 4 % net.

Pour gagner la même somme avec un rendement de 2 %, il faudrait placer 2 500 000 €. Une somme importante, n’est-ce pas ? Et encore, nous avons négligé les impôts pour le raisonnement.

Ressource : Nous avons créé un fichier clé en main qui permet de mesurer son niveau d’indépendance financière. Foncez dessus pour passer à l’action.

4 étapes pour vous aider à aller vers plus d’indépendance financière

On a maintenant la théorie, quelques conseils bonus pour vous aider à mieux gérer votre argent et commencer à passer à l’action : 

  1. Dépenser moins et mieux : On parle ici de la gestion de vos revenus d’activité (donc liés à votre salaire). Pour augmenter votre taux d’épargne, il n’est pas forcément nécessaire de se serrer la ceinture plus que de raison. Parfois, couper certaines dépenses inutiles ou qui n’apportent pas satisfaction peut être aussi très efficace (abonnement peu utilisé, fournisseur trop cher, options souscrites sans avoir fait attention…)
  2. Épargner : La première étape est de vous créer une épargne de précaution. Autrement dit ? Une réserve d’argent que vous pourrez utiliser en cas de dépenses imprévues ou coup dur (voiture à remplacer, déménagement, perte d’emploi…).
  3. Investir : Une fois cette première épargne faite, vous pouvez aller vers la suite, vous constituer un capital. L’objectif est alors de placer votre argent de manière stratégique afin de le faire fructifier et qu’il vous rapporte (à court, moyen ou long terme).
  4. Profiter : des revenus de votre patrimoine pour couvrir vos dépenses

Alors, on se lance ?

Envie de vous lancer et de construire dès aujourd’hui votre indépendance financière ? Excellente nouvelle. C’est toujours le bon moment pour démarrer. Chez FEMCA, nous avons créé la formation pour vous aider à maîtriser au mieux vos finances personnelles !

 Et pour des actualités et conseils directement dans votre boîte mail, abonnez-vous à notre newsletter.

À noter : Les articles et informations mis à disposition sur le site de FEMCA sont fournis à des fins d’information et d’éducation et ne constituent pas des conseils financiers. Nous ne connaissons pas votre situation chère lectrice ou (cher lecteur ?), donc comment pourrions-nous vous donner des conseils personnalisés ? La lecture de cet article devrait vous inspirer, vous aider à choisir, mais elle requiert une étude de votre part pour savoir si ce qui est présenté ici correspondrait à votre situation. C’est aussi pour apprendre à mener cette étude que nous dispensons des formations. Investir comporte des risques de perte en capital, c’est pour cela qu’on ne naît pas investisseuse, on le devient ! Belle lecture ! 

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