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Premier investissement | FEMCA

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Premier investissement ou comment prendre en main vos finances personnelles ?

Pour devenir indĂ©pendant financiĂšrement, rien de mieux que de passer Ă  l’action. Et justement, par quoi dĂ©marrer ? Quel premier investissement choisir ? Quel dĂ©lai pour valider un premier choix ? 

C’est parti pour notre guide dĂ©diĂ© au sujet.

Pourquoi investir ?

Il existe une distinction entre indépendance et liberté financiÚre. Explications.

Pour se crĂ©er des souvenirs ? Pour se dĂ©gager du temps ? Pour rĂ©aliser des rĂȘves ? Pour monter des projets ? Pour changer le monde ? Il y a autant d’exemples que de personnes.

Dans son cĂ©lĂšbre livre Les 5 regrets des personnes en fin de vie, Bronnie Ware a rĂ©uni les 5 plus grands regrets d’une personne sur le point de mourir :

  • « J’aurais aimĂ© avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu’on attendait de moi. » 
  • « Je regrette d’avoir travaillĂ© si dur. » 
  • « J’aurais voulu avoir le courage d’exprimer mes sentiments. » 
  • « Je regrette de ne pas ĂȘtre resté·e en contact avec mes amis. » 
  • « J’aurais aimĂ© m’autoriser Ă  ĂȘtre plus heureux. »

La plupart ne rĂ©alisait qu’à la fin que le bonheur Ă©tait un choix. 

Il n’est jamais question d’argent. Non pas que l’argent n’aiderait pas Ă  rĂ©aliser ces souhaits, mais plutĂŽt que l’argent et l’investissement ne sont jamais la finalitĂ©. En revanche, il y a des exemples plus ou moins courants que l’on peut dĂ©tailler.

Quel Ă©tat d’esprit avoir quand on investit ?

Dans notre sociĂ©tĂ©, on a tendance Ă  nous proposer un seul schĂ©ma, celui qui consiste Ă  Ă©changer son temps contre une rĂ©munĂ©ration. Avec cette vision, les ressources sont limitĂ©es : puisque votre temps est limitĂ© chaque jour, la quantitĂ© d’argent que vous pouvez gagner l’est aussi.

Investir, c’est dĂ©corrĂ©ler les revenus que vous gagnez du temps que vous passez Ă  travailler, en crĂ©ant une nouvelle source d’entrĂ©e d’argent et en faisant travailler votre argent pour vous. À partir de lĂ , vous commencez Ă  crĂ©er des revenus passifs.

Bon Ă  savoir : Il est aussi important d’ĂȘtre conscient·e que l’investissement peut, sur le long terme, ne pas ĂȘtre un long fleuve tranquille, notamment si vous investissez en Bourse. Dans le temps, des fluctuations importantes des cours pourront survenir. Il faudra alors rĂ©sister Ă  la tempĂȘte et Ă  la tentation, par exemple, de tout vendre quand les cours baisseront.

On dit souvent que le pire ennemi de l’investisseuse, c’est elle-mĂȘme. Être consciente de cela et de ses biais est dĂ©jĂ  une premiĂšre Ă©tape, car obtenir une performance rĂ©ussie sur les marchĂ©s financiers, ce n’est pas seulement choisir les bonnes actions, c’est aussi avoir le bon comportement. C’est ce que l’on appelle la finance comportementale. 

Quelle option choisir pour un premier investissement ?

Il n’y a pas de rĂšgle d’or. Tout dĂ©pend de votre profil, de vos envies, de vos revenus disponibles. Chez FEMCA, nous avons créé la formation START, pour vous aider Ă  rĂ©aliser votre premier investissement en 3 semaines. Cet accompagnement repose sur 3 piliers : 

  • Comprendre les fondamentaux de l’investissement
  • Investir sur les marchĂ©s financiers (bourse, assurance vie, crypto-monnaies
)
  • Investir dans le rĂ©el (immobilier ancien ou neuf, matiĂšre premiĂšre, or
)

Bon Ă  savoir : Dans la pyramide de l’épargne, il est prĂ©cisĂ© que le premier levier d’indĂ©pendance financiĂšre est d’acheter sa rĂ©sidence principale. Et cela tombe bien puisque l’immobilier est encore aujourd’hui un des investissements prĂ©fĂ©rĂ©s en France. Pour avancer sur ce point, voilĂ  quelques conseils.

Les 7 grandes Ă©tapes pour investir dans l’immobilier

L’investissement immobilier (ancien ou neuf) vous permet de bĂ©nĂ©ficier de l’effet de levier et de maĂźtriser votre rĂ©gime fiscal. Les rendements varient beaucoup en fonction de l’emplacement et du type de bien. L’investissement immobilier (que ce soit pour une rĂ©sidence principale ou pour du locatif) est plus transparent que d’autres types d’investissements, plus simple Ă  apprĂ©hender, mĂȘme s’il existe une complexitĂ© rĂ©glementaire.

Les grandes étapes de ce type de projet sont :

Définition du projet

Il s’agit de dĂ©terminer dans quoi vous allez investir (montant, emplacement, locatif ou rĂ©sidence principale, travaux ou non, fiscalitĂ©, rendement, etc
)

Recherche de biens

L’enjeu est maintenant de trouver le bien dans lequel vous allez investir. 

L’emplacement dĂ©termine en grande partie la valeur d’un bien. ConnaĂźtre le secteur oĂč est situĂ© le bien et avoir une idĂ©e de la maniĂšre dont ce secteur va Ă©voluer est primordial pour faire un bon achat. Il faut ĂȘtre en mesure d’évaluer le risque pris en matiĂšre d’évolution de demande locative, de tension sur les prix pour faire une plus-value, ou encore s’assurer que le quartier prĂ©sente de bonnes perspectives d’évolution (en parcourant le plan local d’urbanisme…). Il est donc indispensable d’effectuer une Ă©tude de marchĂ© prĂ©alable pour vĂ©rifier oĂč acheter et Ă  quel prix.

L’objectif est de mieux connaĂźtre la ville et de sĂ©lectionner un emplacement qui corresponde rĂ©ellement Ă  la stratĂ©gie retenue. C’est une rĂšgle d’or, non nĂ©gociable, qui rĂ©duit considĂ©rablement le risque d’un investissement. Un bon emplacement, c’est essentiel.

5 ressources utiles pour une recherche immobiliÚre : 

Signature du compromis de vente

La signature intervient gĂ©nĂ©ralement quelques semaines aprĂšs l’acceptation de l’offre d’achat par le vendeur·euse, et a lieu au choix : 

  • sous seing privĂ© (sur une feuille de papier ou Ă  l’aide de contrats types) :
    • entre l’acheteur·se et le·la vendeur·se seulement ;
    • ou en prĂ©sence d’un agent immobilier. 
  • chez le·la notaire :
    • gĂ©nĂ©ralement celui du·de la vendeur·se ;
    • prĂ©sence possible et conseillĂ©e du·de la notaire de l’acheteur·euse sans supplĂ©ment de frais (les deux notaires se partagent leurs honoraires).

Bon Ă  savoir : Lors de la signature du compromis de vente, l’acquĂ©reur·euse verse aussi gĂ©nĂ©ralement au·à la vendeur·euse un dĂ©pĂŽt de garantie ou sĂ©questre pour concrĂ©tiser son engagement. En moyenne, son montant est de 5 Ă  10 % du prix de vente du bien. Bien qu’il soit facultatif, le versement de cet acompte est considĂ©rĂ© comme un gage de sĂ©rieux et une garantie supplĂ©mentaire apportĂ©e Ă  la vente.

Recherche financement

Les 8 étapes pour obtenir un crédit : 

  1. Prendre rendez-vous dans l’agence concernĂ©e 
  2. PrĂ©senter le projet et la demande de prĂȘt 
  3. Attendre l’obtention d’un accord de principe de la banque (compter 1 à 15 jours)
  4. Attendre l’obtention de l’accord de l’organisme de cautionnement (1 à 4 semaines)
  5. Bloquer une offre et la réceptionner chez soi
  6. Faire jouer la concurrence
  7. Prendre le délai légal de 10 jours pour relire tous les documents
  8. Renvoyer l’offre qui vous intĂ©resse Ă  la banque le 11 e jour, contresignĂ©e avant sa pĂ©remption.

Pour schématiser, il y a un seul rendez-vous pour convaincre le·la banquier·Úre : à vous de préparer ce rendez-vous.

Suivi des travaux

Les travaux peuvent ĂȘtre un vĂ©ritable casse-tĂȘte.

Voici les 5 conseils partagĂ©s par HĂ©lĂšne, fondatrice de FEMCA. Ces derniers sont tirĂ©s de son expĂ©rience personnelle lors de l’achat de sa rĂ©sidence principale et des travaux rĂ©alisĂ©s Ă  cette occasion: 

  • Travailler avec un artisan “chaudement” recommandĂ© par des amies ne suffit pas. L’artisan en charge de nos travaux avait Ă©tĂ© recommandĂ© par 3 ami·es, mais ce n’est pas un critĂšre suffisant.
  • En matiĂšre de travaux, on est jamais “trop” rigoureux. Il faut les penser comme une gestion de projet avec des rĂ©union de dĂ©but de chantier, des points rĂ©guliers et des compte-rendus Ă©crits pour encadrer les choses.
  • Il ne faut accepter que des devis ultra prĂ©cis qui dĂ©taillent toute les prestations ligne par ligne (couts des matĂ©riaux, main d’oeuvre..)
  • Les artisans prennent tous plusieurs chantiers Ă  la fois, et comme beaucoup de choses dans la vie, si on veut que son chantier ne soit pas laissĂ© sur le carreau, il faut s’imposer.
  • Et bien sĂ»r, garder le “contrĂŽle” en Ă©chelonnant les paiements en accord avec l’artisan

Mise en location

Que vous ayez fait le choix du meublĂ© ou du non meublĂ©, il va ĂȘtre temps de trouver un locataire (dans le cas de l’immobilier locatif). Plusieurs options : 

  • Par une agence qui s’occupera Ă©galement de toute la gestion : bail, versement des charges au syndic, congĂ©s au locataire… Cette option implique des frais mais permet Ă©galement de gagner en temps et en confort.
  • Par des petites annonces en ligne (groupes Facebook, PAP, etc
)
  • Par votre rĂ©seau (l’ami d’un ami, un collĂšgue, un voisin, etc
)

Ce qu’il faut retenir ? Le choix dĂ©pend de vos envies, votre besoin, votre maniĂšre de travailler.

Gestion de la déclaration fiscale

Pour la dĂ©claration fiscale, les propriĂ©taires renseignent le montant annuel des loyers perçus pour la location nue. Donc en mai, il suffit de dĂ©clarer l’ensemble des loyers perçus en N-1. 

Il existe également une distinction entre régime réel et régime foncier : 

  • RĂ©gime foncier : Pour un revenu foncier infĂ©rieur Ă  15 000 € par an : vous serez rattachĂ©s au rĂ©gime du micro foncier.Il s’agit d’un mode d’imposition simplifiĂ©. Vous n’aurez qu’à dĂ©clarer votre revenu foncier sur la dĂ©claration d’impĂŽt classique (formulaire n° 2042) dans le cadre 4 « Revenus fonciers » (case 4BE). Vous pourrez ensuite bĂ©nĂ©ficier d’un abattement forfaitaire de 30 % correspondant aux charges inhĂ©rentes au bien louĂ©. Les 70 % restants sont ajoutĂ©s aux autres revenus. Vous pouvez nĂ©anmoins opter pour le rĂ©gime rĂ©el, si ce dernier est plus avantageux pour vous
  • RĂ©gime rĂ©el : En location nue au rĂ©el, les charges rĂ©ellement dĂ©caissĂ©es sont dĂ©duites au titre de l’activitĂ© de location (donc un dossier « factures » s’impose, Ă  prĂ©voir en cas de contrĂŽle fiscal). Cela comprend plusieurs choses : 
    • frais de gestion et d’administration du bien
    • taxes liĂ©es au logement, telles que la taxe fonciĂšre, 
    • dĂ©penses de rĂ©paration et d’entretien, 
    • provisions pour charge dans le cadre d’une copropriĂ©tĂ© ; 
    • charges locatives, lorsqu’on n’est pas parvenu·e Ă  les rĂ©cupĂ©rer auprĂšs du.de la locataire au 31 dĂ©cembre de l’annĂ©e suivant son dĂ©part, 
    • indemnitĂ© d’éviction ou de relogement d’un·e locataire ;
    • primes d’assurance ;
    • intĂ©rĂȘts et frais d’emprunt.

Bon Ă  savoir : Au rĂ©gime rĂ©el, l’imposition est calculĂ©e en faisant la diffĂ©rence entre les revenus et les charges rĂ©ellement dĂ©caissĂ©es. Si le solde est positif, les impĂŽts sont payĂ©s sur cette base. Si le solde est nĂ©gatif, c’est une situation de dĂ©ficit foncier. Dans cette situation, aucun impĂŽt n’est payĂ© au titre des revenus locatifs. Le dĂ©ficit est imputable Ă  hauteur de 10 700 € sur les revenus du travail. Cela permet une rĂ©duction de votre imposition Ă  hauteur du produit entre votre tranche marginale d’imposition et le dĂ©ficit foncier gĂ©nĂ©rĂ©. Si le dĂ©ficit est supĂ©rieur Ă  10 700 €, la part excĂ©dentaire sera imputĂ©e aux futurs revenus fonciers dans la limite de 10 ans.

3 choses à retenir sur l’investissement immobilier locatif

  • C’est un bon choix pour construire son patrimoine.
  • C’est une dĂ©marche qui ne se fait pas sur un coup de tĂȘte et nĂ©cessite une prĂ©paration rigoureuse afin de prendre les bonnes dĂ©cisions (emplacement, loyer, prĂȘt, etc
)
  • C’est une approche qui implique un suivi rĂ©gulier (vous pouvez alors choisir de tout gĂ©rer vous-mĂȘme ou de dĂ©lĂ©guer moyennant une commission)

Quel est le meilleur moment pour se lancer ?

Maintenant. 

On cherche tous et toutes Ă  se donner toutes les chances de rĂ©ussir nos projets. Ce qui nous amĂšne Ă  rechercher les conditions les plus favorables. Et donc le fameux bon moment. TrĂšs logique vous me direz. Au dĂ©tail prĂšs, que ce “bon moment” peut aussi devenir le pire ennemi de votre projet, le frein perpĂ©tuel qui va vous empĂȘcher toute votre vie de lancer ce fameux projet qui vous tient Ă  cƓur. Car oui, on finit par se persuader qu’avec telle chose en plus (du temps, de l’argent, de l’expĂ©rience), on rĂ©ussira mieux. Souvent, plus l’enjeu est important et plus la tentation d’attendre le bon moment est forte. Mais se poser la question du bon moment, c’est ĂȘtre dans une posture passive : on attend que les Ă©toiles s’alignent. C’est plaisant et confortable, sauf que ça n’arrivera pas. Le bon moment n’existe pas et n’existera jamais.

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