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Guide : tout comprendre au revenu passif et à ses avantages

Visuel article revenu passif

Le revenu passif est le graal pour beaucoup de personnes. 

L’idée ? Il s’agit de générer un revenu récurrent sans avoir à produire d’effort (ou un effort minimal). Ce revenu n’est donc ni lié ni au temps de travail ni aux compétences. Autrement dit ? Cela permet de gagner en confort, en sécurité et en liberté financière. dans l’entrepreneuriat, c’est une approche que beaucoup de personnes ont. Cela permet en effet de garantir un certain niveau de vie, tout en ayant la possibilité de lancer d’autres projets. Alors, est-ce une approche seulement accessible pour les plus riches ? Quelles actions mettre en place pour générer ce type de revenu ? Par quoi faut-il commencer ?

Voici un guide complet dédié au sujet.

Quelle philosophie derrière le revenu passif ?

Dans notre société, on a tendance à nous proposer un seul schéma, celui qui consiste à échanger son temps contre une rémunération. Avec cette vision, les ressources sont limitées : puisque votre temps est limité chaque jour, la quantité d’argent que vous pouvez gagner l’est aussi.

Investir, c’est donc décorréler les revenus que vous gagnez du temps que vous passez à travailler, en créant une nouvelle source de revenus et en faisant travailler votre argent pour vous. À partir de là, vous commencez à créer des revenus passifs, c’est-à-dire des revenus qui se génèrent avec un nombre d’actions limité de votre part.

Bon à savoir : Investir c’est aussi profiter d’un mécanisme puissant, celui des intérêts composés. On prétend ainsi qu’Einstein aurait qualifié les intérêts composés de « 8e merveille du monde ». Envie d’en savoir plus sur le sujet ? 

Est-il important de diversifier ses revenus pour parvenir à un revenu passif ?

Diversifier votre portefeuille est un concept qui reprend simplement le vieil adage populaire selon lequel « il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier ». En effet, lorsque vous investissez, vous vous exposez à un risque de perte en capital et diversifier constitue l’un des moyens les plus efficaces pour réduire cette éventualité de perte.

Il y a plusieurs manières de diversifier son portefeuille :

  • La diversification géographique : par exemple, investir non seulement en France, mais aussi sur des marchés internationaux.
  • La diversification sectorielle : par exemple, investir dans la tech et dans d’autres secteurs.
  • Et la partie la plus importante : la diversification des produits (immobilier, actions, obligations…).

Les 3 approches incontournables pour générer un revenu passif

  1. Le revenu passif par la monétisation d’un talent : Voici des sources de revenu passif qui ne demandent pas d’investissement financier, mais plutôt en temps et en effort. Ils reposent sur la valorisation d’une ressource que vous possédez déjà : votre talent.
  2. Le revenu passif par l’investissement : C’est une source de revenu passif privilégiée pour tous celles et ceux qui ne disposent pas – encore – du capital nécessaire pour un investissement immobilier. Le placement financier permet d’optimiser son épargne et d’améliorer ses revenus chaque mois, à condition bien sûr de faire des placements avisés. Vous pouvez ainsi décider d’y investir dans un premier temps 10 % de vos revenus mensuels, et en placer par exemple, la moitié en bourse et l’autre dans des cryptomonnaies ou du crowdlending.
  3. Le revenu passif par la location d’espace : Lorsque l’on parle de revenu passif, on pense souvent à l’immobilier. Il s’agit en effet d’un domaine de prédilection, mais qui implique tout de même un investissement de départ.

7 exemples concrets d’actions à déployer pour tendre vers les revenus passifs

Les sources de revenus passifs sont aussi nombreuses que variées, nous l’avons vu. Mais toutes ont en commun un investissement, qu’il se fasse en argent, en temps ou en travail.

L'investissement locatif

C’est un des formats préférés d’investissement en France. 

L’idée est simple : vous avez un bien, vous le prêtez pour une durée plus ou moins longue à une personne qui en a besoin.

L’investissement locatif peut prendre différentes formes (location de sa résidence principale via des sites comme Airbnb par exemple, bien immobilier dédié à la location, location d’un parking, location de sa voiture avec Getaround, location de matériel spécialisé comme des équipements photo, etc…). Selon les moyens et le capital de départ que vous avez, vous pouvez ainsi opter pour des investissements plus ou moins importants. 

Un parking pourra être la première étape, puis la location ponctuelle de sa voiture, puis l’achat de votre résidence principale (notamment si vous êtes primo-accédants car il y a de nombreux avantages avec ce statut) et enfin l’achat de différents biens dédiés à la location.

Pour en savoir plus sur le sujet, regardez notre webinaire sur la mise en place d’une stratégie d’investissement locatif.

Bon à savoir : Une autre source de revenus passifs peut également être la publicité (sur la voiture, via un panneau au fond de votre jardin, etc…). Ce format est de moins en moins répandu et très peu choisi mais il reste cependant tout à fait envisageable.

Les revenus passifs liés à vos placements

Ici, il s’agit non pas de capitaliser sur un bien physique mais sur un capital financier. Notons ici que ce type d’investissement comporte en général plus de risques que les exemples cités précédemment. En revanche, ils ont également un gain potentiel plus significatif. 

Voici 4 exemples d’actions qui peuvent être mises en place.

La bourse

Contrairement à une croyance largement répandue, il est tout à fait possible de place en bourse sans avoir beaucoup de capital de départ. Maintenant que ce point est clarifié, rentrons dans le vif du sujet. Concrètement, l’idée est d’acheter des actions pour percevoir ensuite des dividendes réguliers. 

Pour se lancer sur le sujet, nous vous conseillons plusieurs choses : 

  • Vous former afin de savoir dans quoi vous vous lancez
  • Avancer étape par étape, tester, ajuster, modifier afin de limiter les risques
  • Faire appel à un·e expert·e pour vous accompagner en cas de besoin

Nous abordons d’ailleurs le sujet des marchés financiers dans notre formation START. Notre but : vous permettre de comprendre les grands principes du sujet afin de pouvoir vous lancer sereinement.

Bon à savoir : Comme pour tout investissement, le mieux est d’investir de manière diversifié. Autrement dit ? Ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Pour cela, vous pouvez par exemple opter pour les trackers ou ETFs. Késako ? Ce sont des indices boursiers qui représentent un package de plusieurs actions. Autrement dit ? Vous ne misez pas sur une entreprise mais sur plusieurs. 

Les startups

Dans ce cas, vous endossez le rôle de Business Angel (BA dans le jargon). 

Le concept est simple : il s’agit d’investir dans une entreprise dans laquelle vous croyez. Pour cela, vous mettez ce que l’on appelle un “ticket”. Ce dernier est d’un montant à définir par vos soins. Cela peut aussi bien être 1000€ que 10 000€ ou 100 000€. Tout dépend des montants que recherchent l’entreprise et des fonds que vous souhaitez mettre. Pour procéder à ce type de placement, cela doit se faire au moment où l’entreprise réalise une levée de fonds. 

L’investissement dans les startups peut être un excellent choix. En effet, en quelques années à peine, il est possible d’obtenir des multiples très intéressants. En revanche, il est aussi possible de tout perdre dans le cas d’une clôture ou liquidation de l’entreprise. La logique est donc comme pour tout le reste : il vaut mieux mettre 10 000€ dans deux entreprises différentes que 20 000€ dans une seule.

La complexité ? En général, ce type de placement se fait par le réseau. Pourtant, depuis quelques années de nouveaux outils se développent afin de rendre ce type de placement accessible. Pour ne citer que quelques noms, vous pouvez par exemple regarder du côté du Blast Club ou de Crowdcube.

Les cryptomonnaies

C’est le sujet en vogue ces dernières années. 

C’est un investissement qui peut être très intéressant mais aussi très risqué (car les monnaies sont extrêmement volatiles). En revanche, au vue des retours des experts, cela reste une bonne stratégie puisque la courbe de ces actifs virtuels suit majoritairement une hausse sur le long terme. Par ailleurs, il est important de préciser ici que si cela a longtemps été décrié, les cryptomonnaies sont aujourd’hui de plus en plus reconnues par les instances internationales et organismes de régulation. 

Pour vous lancer sur le sujet, vous pouvez par exemple regarder les plateformes comme Coinbase, eToro, crypto.com ou encore la néo-banque anglaise Revolut. Attention cependant, ce type d’investissement reste très récent. Il reste très risqué d’y investir et on s’expose à une perte en capital.

Le crowdlending

Voilà un investissement que l’on aime tout particulièrement. 

Ici, il y a une différence avec l’investissement dans les startups évoqué précédemment. Dans le premier cas, vous donnez de l’argent en échange de parts dans l’entreprise. Vous devenez donc actionnaire et avez un retour sur investissement à l’occasion de moments clés pour l’entreprise (introduction en bourse, revente, nouvelle levée de fonds, etc…). Ici, il s’agit simplement de faire un prêt à l’entreprise. Vous jouez alors le rôle d’une banque. Le montant prêté vous sera ensuite remboursé selon un échéancier validé ensemble et avec un pourcentage également convenu en amont.

Pour vous lancer avec ce type d’investissement, vous pouvez vous tourner vers les sites lita.com, raizers.com, lesentreprêteurs, We share bonds ou encore October.

L’achat-revente

Ici, vous optez pour la même stratégie que ces boutiques d’achat revente d’or que l’on a vu fleurir un peu partout. Autrement dit ? Vous investissez dans quelque chose (or, montres, sacs de luxe, tableaux, Lego, etc…) en faisant le pari que leur valeur va augmenter dans le temps. Sachez que cette approche ne se cantonne pas à un bien physique. Il est tout à fait possible de décliner ce modèle pour des noms de domaine par exemple.

La monétisation de compétences

L’approche simple : vous jouez le rôle d’entremetteur. Autrement dit ? Vous mettez en relation une personne qui a un besoin (réaliser un site internet, créer du contenu, gérer un projet, etc…) avec une personne qui a les compétences qu’elle recherche. Ces dernières peuvent alors signer une prestation et vous une pourcentage de celle-ci. C’est par exemple le modèle des sociétés de conseils ou des cabinets de recrutement.

La création de contenus

Les possibilités sont infinies : création et vente d’une formation en ligne, gestion d’un blog, création d’un e-book, animation d’une communauté sur les réseaux sociaux, rédaction d’une newsletter, création d’un podcast… Tous ces outils vous permettent de générer des revenus de différentes manières (vente en ligne, affiliation, sponsoring, royalties). Libre à vous de capitaliser sur vos plus grandes forces afin de maximiser les résultats.

Chez FEMCA, nous avons par exemple publié un livre pour vous aider à « développer vos super pouvoirs financiers » aux éditions Hachette. Il y a eu un très gros travail en amont mais la publication de celui-ci nous permet maintenant de générer un revenu passif. En complément, nous avons également créé plusieurs cours en ligne pour vous aider à mettre en pratique votre stratégie de finances personnelles. Enfin, nous animons quotidiennement notre blog et notre newsletter (mais nous avons choisi pour le moment de ne pas générer de revenus à partir de cette activité).

La communauté

Pour ce dernier moins, il s’agit de capitaliser sur une communauté que vous avez déjà développée. L’idée est similaire à celle d’un média. Vous avez rassemblé des personnes autour d’un sujet commun, vous allez pouvoir convertir cet engagement en argent. Cela peut passer par 4 axes.

La publicité

Vous allez tout simplement estimer la valeur de votre audience pour vendre de la visibilité à des sponsors. Si vous avez une chaîne Youtube, un partenaire pourra alors par exemple payer pour que vous le mentionnez dans une vidéo. Il sera aussi possible de faire apparaître une bannière sur un site internet. Les formats peuvent être très variés.

Sachez simplement qu’il existe un code des règles éthiques à appliquer. Le but est de garantir la transparence pour que le consommateur puisse agir en connaissance de cause.

Le sponsoring

C’est une alternative très appréciée des influenceurs et créateurs de contenus. Plutôt que de recevoir de l’argent pour afficher un nom de marque, vous êtes ici invité à incarner les produits ou services de la marque. Cela peut alors passer par des vidéos unboxing ou par exemple des contenus de retour d’expérience. Sachez que ce format fonctionne aussi bien en B2C (donc à destination du grand public) qu’en B2B. Un freelance peut par exemple recommander un outil de comptabilité à son audience.

L’affiliation

Ce concept est proche de celui du partenariat. Vous faites la promotion d’un produit ou service auprès de votre communauté et partagez un lien tracké (qui permet donc de suivre les conversions) ou un code de parrainage. Si certaines personnes dans votre audience achètent, vous touchez alors un pourcentage sur les ventes. Cette approche repose sur la confiance que votre communauté place en vous. Il est donc important de mettre en avant des marques et entreprises qui sont en lien avec votre activité et vos valeurs.

Sachez que des plateformes se sont créées pour mettre en relation des créateurs de contenu et annonceurs afin de faciliter la mise en place de ce type de stratégie. C’est par exemple le cas de Affilae ou Reachmaker.

Un système d’adhésion

C’est un format apparu encore très récemment en France et qui pourtant a un bel avenir devant lui. Il repose sur le fait que vous ayez apporté suffisamment de valeur ajoutée et créé une communauté suffisamment fidèle pour pouvoir créer un abonnement payant. Concrètement, en général cela se divise en deux parties. Vous proposez certains de vos contenus de manières gratuite (ce qui vous permet de continuer à faire grandir votre communauté) et certains payants sous la forme d’un abonnement. 

Il existe des plateformes dédiées au sujet comme Patréon mais l’ensemble des réseaux sociaux commencent à s’aligner sur la démarche. Il est par exemple possible de proposer un abonnement payant (aussi appelé premium) sur Instagram ou Twitter (X).

Le livre incontournable pour aller plus loin sur le sujet des revenus passifs

Ce concept de revenu passif a largement gagné en visibilité grâce au best seller de Tim Ferris : la semaine de 4 heures. Dans cet ouvrage, il explique en détail sa stratégie pour travailler moins et gagner plus. Il développe notamment le concept de muse. Ce sont ces entreprises capables de fonctionner indépendamment du temps dont dispose le fondateur ou la fondatrice. 

Voici une super conférence de l’auteur sur le sujet (en anglais).

FAQ : Ce qu’il faut retenir au sujet des revenus passifs

Quels sont les revenus passifs ?

Pour résumer, les revenus passifs sont des entrées d’argent récurrentes qui arrivent sans que la personne ait besoin d’y consacrer du temps. On parle aussi parfois de la notion de “gagner de l’argent en dormant”.

Quelle différence entre revenus actifs et passifs ?

Un revenu actif est généré par une activité (un emploi en tant que salarié, une prestation en tant que freelance). Votre travail génère alors un salaire ou un revenu. À l’inverse, un revenu passif est généré sans avoir à être actif. Pour être plus précis, vous avez travaillé en amont pour le mettre en place mais une fois que c’est déployé, vous n’avez plus à y passer du temps.

Est-il possible de parvenir à un revenu passif en ayant un faible capital de départ ?

Bien entendu ! Vous pouvez démarrer par de petits investissements (achat revente, location de votre véhicule, sous location d’un espace dans vos bureaux, etc…) et déployer ensuite de nouveaux placements. Contrairement aux idées reçues, il suffit de quelques centaines d’euros pour se lancer.

Lancez-vous dès maintenant dans la création de vos revenus passifs

Pour passer à l’action, notre programme START est fait pour vous. Grâce à ce programme qui repose sur 3 modules de cours (les fondamentaux de l’investissement, investir sur les marchés financiers, investir dans l’économie réelle), nous vous donnons les clés pour vous lancer dès maintenant. On y parle aussi bien de l’immobilier locatif, que de l’investissement en bourse, des SCPI ou encore du business lié à la création de contenu. L’idée ? Vous donner un maximum d’informations et ressources pour vous guider vers votre liberté financière.

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