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Faut-il avoir un portefeuille d’ETFs quand on débute dans l’investissement ?

Visuel de l'article portefeuille EFT

L’investissement sous la forme d’ETF fait souvent peur. 

Il peut paraître complexe et inaccessible. Pourtant bien qu’il y ait des risques (comme tout investissement), il a aussi de nombreux avantages (accessible avec peu de moyens, diversification, actionnable rapidement, etc…). Dans ce guide, on vous partage un maximum d’informations, y compris le jargon incontournable (indice, portefeuille, obligation, s&p, titres, etc…) pour que vous puissiez vous faire votre propre idée sur le sujet. 

Devenez incollable sur le sujet des ETFs.

Qu’est ce qu’un ETF ?

ETF est l’abréviation de Exchange Traded Fund.

Le concept est simple. Une entreprise (que l’on peut appeler un fonds d’investissement) collecte de l’argent auprès d’un ensemble d’investisseurs (vous par exemple) et l’investit ensuite sur les marchés via des actions et/ou des obligations. Autrement dit ? C’est un expert du domaine qui va placer de manière stratégique l’argent confié de façon à en tirer des bénéfices. Cela repose donc sur une relation de confiance. Vous confiez votre argent de façon à ce qu’il soit bien placé, on vous garantit de faire au mieux pour que cet argent vous rapporte. 

Vous rejoignez donc une démarche collective. Libre à vous ensuite de choisir à tout moment d’acheter, revendre ou conserver vos parts. Dans la majorité des cas, les ETFs s’alignent sur un index (par industrie, par matière première, etc…). Il existe par exemple des ETFs qui suivent l’index du CAC40. En d’autres mots ? Vous pouvez vous tourner vers des ETFs qui suivent des sujets sur lesquels vous êtes plus sensibles (une monnaie, une industrie, etc…).

L’idée d’un index est un baromètre qui permet de suivre sur le plan large une partie de l’économie.

Pour attester de la croissance ou décroissance d’un index, on y associe toujours un nombre. Si celui-ci est dépassé, c’est que l’index est en croissance ou en tout cas que le marché a confiance en la croissance de celui-ci, s’il est en dessous, c’est l’inverse.

Le sujet n’est pas si ancien puisque le premier ETF a été créé en 1993. 

En effet, il a été lancé par State Street Global Investors et suivait l’index du S&P 500 (donc les 500 plus grandes sociétés cotées sur les bourses aux États-Unis). Cet ETF était d’ailleurs surnommé le Spider. 

Barclay’s (la banque britannique) a suivi le mouvement en 1996 et Vanguard (une société américaine de fonds d’investissement) en 2001 !

Si les débuts ont été plutôt lents puisqu’il a fallu presque 10 ans pour que les acteurs clés du marché se lancent, l’expansion a ensuite été très rapide. Dès 2002, on répertorie déjà pas moins de 100 ETFs et plus de 1000 en 2009. Et aujourd’hui ? On serait proche des 8000. 

Le sujet s’est donc largement démocratisé, et c’est une bonne nouvelle. Cela veut dire que de nombreuses possibilités sont apparues sur le marché et qu’il est plus facile de se lancer sur le sujet, notamment pour un investisseur débutant.

  • NAV (Net Asset Value) : un système qui permet de ramener le prix d’un ETF au plus proche de la valeur de toutes les entreprises qui le composent
  • Arbitrage : C’est constater une différence entre le prix d’achat et le prix de vente et choisir ou non de vendre. Exemple : vous achetez une boîte de Lego à 10€, vous la vendez plus tard à 20€.
  • Authorized Participants (AP) : C’est une organisation qui a le droit de créer et de racheter des parts d’un fonds négocié en bourse (ETF). C’est généralement un gros organisme bancaire qui joue sur l’effet d’arbitrage. Il achète et revend sur des gros volumes.

Trois raisons : 

  1. C’est une façon simple de diversifier vos placements
  2. C’est donc une manière efficace de réduire les risques 
  3. C’est un bon moyen d’investir rapidement

À retenir : Comme pour tout investissement, il y a non seulement des avantages mais aussi des inconvénients. Choisir cette option dépend donc de votre profil, de votre appétence au risque, des montants que vous souhaitez investir. Libre à vous de voir si cela vous correspond. Quoi qu’il en soit, il y a des ETFs adaptés à tous les types de portefeuilles.

Index et marché

C’est le format le plus connu et souvent le plus rassurant pour une personne débutante qui se lance sur le sujet. Ils suivent les mouvements des index incontournables (CAC 40, S&P 500, Nikkei – équivalent de notre CAC 40 au Japon, iShares MSCI World ETF, etc…). C’est un bon choix pour diversifier largement son portefeuille et réduire ainsi les risques. 

Aperçu de l’ETF iShares MSCI World au moment où on écrit ces lignes

Industrie

Comme son nom l’indique, il s’agit ici de miser sur un groupe d’entreprises évoluant dans la même industrie (cloud computing, Biotechnology, biens et services, etc…). Cela peut être une bonne option si vous avez des connaissances sur un secteur particulier ou simplement si il y a un sujet sur lequel vous êtes plus sensible. Cette approche permet de diversifier les risques au sein même d’un domaine d’activité. La limite est assez logique. Étant donné que l’on investit dans un secteur uniquement, la diversification est moins grande que pour un ETF lié à un indice économique plus global et les risques sont donc plus élevés. Les gains potentiels sont en revanche plus intéressants.

Amundi Smart Factory Ucits ETF est par exemple un ETF autour du Cloud Computing

Image Amundi Smart Factory EFT

Dividendes

On vise ici des entreprises qui ont des dividendes intéressants. L’avantage de cette option est que vous n’avez pas besoin d’analyser tout l’historique de l’entreprise, son évolution, sa rentabilité, etc. Vous vous reposez sur un indice existant. Cela vous permet ainsi d’obtenir des revenus dits passifs. Les gains sont en revanche relativement faibles.

Le iShares Core High Dividend ETF est par exemple très apprécié

Image iShares Core High Dividend ETF

Matières premières

Après les industries, les matières premières. Et cela peut être très large (or, pétrole brut, cuivre, blé, gaz naturel, métaux précieux, crédits carbone, etc…). Le plus gros avantage est que l’on peut profiter des fluctuations d’une matière première sans la détenir. Pourquoi ? Les portefeuilles d’ETFs n’achètent pas la matière première en elle-même mais des produits financiers dérivés.

iShares Physical Gold GBP Hedged ETC est un ETF autour de l’or

image iShares Physical EFT

Pas de règle d’or ou de réponse universelle. 

Ce qu’il faut retenir ici c’est que les ETF sont des véhicules d’investissement composés de nombreux investissements. Ils sont donc de base très diversifiés, ce qui permet de diminuer les risques. Commencez par un, voyez si vous êtes à l’aise avec le sujet, élargissez ensuite selon les retours, toujours dans la même logique de diversification avec (actions, obligations, matières premières, zone géographique, secteur d’activité, etc…).

Le plus simple est de se tourner vers des plateformes de trading. 

Il en existe des dizaines (voire plus). Pour n’en citer que quelques-unes, il y a par exemple Boursorama, ou encore Binck. Il est aussi possible d’investir dans les ETF directement via une assurance vie ou un PEA. Pour cela, le mieux reste de prendre contact avec votre partenaire bancaire ou votre courtier, il saura pour expliquer les démarches et la méthode à suivre.

ETF, bourse, obligations, actions… Le domaine des marchés financiers peut paraître complexe pour quelqu’un qui se lance pour la première fois dans l’investissement. Pourtant, avec quelques bases, il est facile de mieux cerner les opportunités adaptées à votre profil. Chez FEMCA, nous avons imaginé la formation START. Un programme de 3 semaines pour vous donner les clés pour vous lancer dans votre premier investissement.  Rejoignez-nous !

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