Aller au contenu
Accueil » Articles » Comment répartir son épargne ?

Comment répartir son épargne ?

Comment répartir son épargne ?

Ça y est, vous êtes prêt·e à vous lancer dans le sujet des finances personnelles. 

À ce stade, vous avez probablement défini votre profil investisseur et regardé les différents placements possibles. Une question risque alors de revenir régulièrement : comment répartir votre épargne ? C’est en effet un point clé. Bonne nouvelle, c’est l’objet de cet article. 

Pourquoi et comment répartir son épargne ? Quelles sont les règles d’or à garder en tête ? Comment savoir quelle est la meilleure répartition entre épargne et investissement ? On vous partage tous nos conseils. C’est parti !  

Pourquoi est-il important de diversifier son épargne ?

L’idée est simple. Il s’agit de diluer le risque tout en ayant un rendement plus compétitif que . 

Autrement dit ? Mettons que vous ayez 10 000€ à investir. Vous choisirez de mettre 100% de ce capital en bourse via des actions pour une entreprise de votre choix. Il se trouve que cette entreprise fait faillite quelques mois plus tard. Vous perdez alors tout ce que vous avez investi. 

Que se serait-il passé si vous aviez diversifié votre épargne ? Vous auriez tout simplement limité la casse. Mettons que vous ayez placé 2000€ sur un compte épargne, 3000€ dans de l’immobilier via SCPI et 5000€ en bourse. Vous perdez alors seulement la moitié des sommes engagées si la bourse chute. 

Tout l’objectif de l’investissement est de trouver le juste milieu qui vous va bien entre risque et rendements visés. Et c’est quelque chose qui peut être amené à évoluer au cours du temps, de votre connaissance du sujet, de votre vie.

3 conseils pour bien répartir son épargne et investir

1. Constituer une épargne de précaution

C’est le premier point et il est primordial. Il est possible que vous ayez besoin en urgence ou dans un délai relativement court de financer certaines choses (achat immobilier, travaux, achat d’une voiture ou d’un moyen de transport, frais de santé…) et il ne faut pas que vous soyez amené à vendre de force vos placements. L’enjeu est alors de définir un montant correspondant à cette épargne, puis de faire en sorte que celle-ci soit disponible sous peu et simplement. On dit alors qu’elle est liquide. 

Autrement dit ? J’estime que j’ai potentiellement besoin de 10 000€ pour acheter une voiture qui est en fin de vie ou de retaper cette salle de bain qui risque à tout moment de créer un dégât des eaux. Je fais alors en sorte d’avoir ce montant en épargne disponible rapidement. Pour placer cet argent, on utilisera par exemple le livret Jeune (LJ), le livret d’Epargne Populaire (LEP), le fameux livret A (LA), ou encore du Livret de développement durable et solidaire (LDDS). Ces livrets bénéficient d’ailleurs de la garantie des dépôts à hauteur de 100 000€ qui vous protège en cas de faillite de votre intermédiaire financier.

2 - Penser son épargne selon l’échelle de temps

Au-delà du fait qu’il soit clé de placer sur des typologies d’investissements différentes, il est également essentiel de raisonner en termes de temps. Dans le jargon financier, on dit qu’il faut à la fois de l’épargne disponible mais aussi de l’épargne moins liquide (donc pas disponible immédiatement). Autrement dit ? Il faut prévoir des scénarios d’investissement à court terme (environ 5 ans), moyen terme (8 ans) et long terme (à partir de 15 ans). 

On peut le penser en 5 étapes : 

  1. Investir ou louer sa résidence principale
  2. Constituer son épargne de précaution
  3. Constituer une réserve pour financer des projets futurs
  4. Accélérer sa stratégie d’investissement (actions, SCPI, LMNP…)
  5. Diversifier ses placements dans des placements plus innovants et exotiques.
Groupe de femmes qui travaillent ensemble

3 - Diversifier son patrimoine

C’est le dernier point. Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. 

Tous les placements financiers n’ont pas le même niveau de risque et ne réagissent pas de la même manière aux différents aléas que l’on peut vivre (crise économique, catastrophe climatique…). Il est donc important de trouver le bon équilibre entre risque, bénéfices attendus, et sensibilité de chacun·e. Autre point que l’on oublie souvent. Il peut également être intéressant de diversifier ses placements, au sein de la même catégorie. Par exemple, avoir plusieurs assurances vie dans des endroits différents. Pour l’immobilier, si vous n’avez pas suffisamment de fonds, vous pouvez privilégier l’achat via des SCPI. L’un des avantages : vous pourrez ainsi financer plusieurs biens et diminuer les risques.

Pour faire simple, voici un aperçu des différents placements phares. Ces derniers sont clés par ordre du moins risqué au plus risqué : 

  1. Les placements Monétaires : Ce sont tous les formats classiques et traditionnels, en lien direct avec un organisme bancaire. Livret A, Livret Développement Durable Solidaire, Plan Epargne Logement ou PEL, Compte Epargne Logement (CEL), LEP, Livret Jeune (LJ), livrets fiscalisés, CAT, et d’autres encore. En général, c’est la première chose que l’on valide lorsque l’on commence à mettre en place une stratégie d’investissement.
  2. Les obligations : Dans ce cas, vous prêtez de l’argent. En échange, vous touchez des intérêts. Cela peut se faire à travers différents formats (crowdfunding, crowdlending, unités de compte ou UC, fonds d’obligations High Yield, obligation du trésor…). 
  3. Les actions : En d’autres mots, vous achetez des parts dans une entreprise. Pour vous aider à mieux cerner le sujet, on vous a concocté un article avec notre top des livres et newsletters sur le sujet de la bourse. Nous avons également intégré ce sujet dans notre formation START (à travers laquelle on vous aide à vous lancer dans l’investissement et les finances personnelles).
  4. Les placements immobiliers : Il s’agit ici soit d’achats en tant que personne physique (résidence principale, investissement locatif…), soit d’achats en tant que personne morale (via par exemple une SCPI). Cela peut également prendre d’autres formes, généralement plus anecdotiques (crowdfunding, tracker sur PEA, SIIC sur CTO…).
  5. Les placements exotiques : Ce sont les autres placements. En général, ce sont des formats moins connus, plus récents ou plus niches. C’est par exemple l’investissement dans l’art, le vin, montres de luxe, cryptomonnaies, objets de collection, groupements forestiers… Dans cette dernière catégorie, on voit sans cesse apparaître de nouvelles opportunités. Pour être au courant de ces dernières, il peut être intéressant de suivre l’actualité (newsletters dédiées aux finances, médias, influenceurs…).

Plus tôt on se lance, mieux c’est :

Ce qu’il faut retenir ? Il n’est jamais ni trop tôt, ni trop tard pour se lancer sur le sujet des finances personnelles. En arrivant dans la vie active, c’est une façon d’anticiper les enjeux clés à venir (achat immobilier, mariage…). Tout au long de sa carrière, c’est l’occasion de constituer une sécurité pour les différentes étapes (études des enfants…) mais également de préparer sa retraite. Vers la fin de carrière et le début de la retraite, c’est souvent le moment de préparer la suite et notamment la passation pour les enfants. Bref, il y a toujours une bonne raison de penser intelligemment la façon dont on place son argent.

Vous aimeriez peut-être en apprendre plus sur le sujet des finances personnelles ? Découvrez notre livre : Développez vos super-pouvoirs financiers !

À noter : Les articles et informations mis à disposition sur le site de FEMCA sont fournis à des fins d’information et d’éducation et ne constituent pas des conseils financiers. Nous ne connaissons pas votre situation chère lectrice ou (cher lecteur ?), donc comment pourrions-nous vous donner des conseils personnalisés ? La lecture de cet article devrait vous inspirer, vous aider à choisir, mais elle requiert une étude de votre part pour savoir si ce qui est présenté ici correspondrait à votre situation. C’est aussi pour apprendre à mener cette étude que nous dispensons des formations. Investir comporte des risques de perte en capital, c’est pour cela qu’on ne naît pas investisseuse, on le devient ! Belle lecture ! 

Beaucoup s’abstiennent d’investir par peur de perdre de l’argent. Pourtant l’inflation érode notre pouvoir d’achat chaque année à coup sûr.

Mais ce n’est pas tout. Investir chaque année, quand le risque est maîtrisé, permet de se créer un complément de revenus qui va pouvoir augmenter. 

Ce complément de revenus pourra te servir pour compléter une retraite, pour levier le pied dans ta carrière ou simplement pour avoir une plus grande liberté financière. Tu choisis à quels projets le dédier.

Ne pas investir, c’est se priver de ces moyens, autrement dit plusieurs dizaines de milliers d’euros à l’échelle d’une vie. On détaille ces notions dans la page de START.

Nous ne faisons pas de conseil en investissement. Nous te donnons les clés pour avoir un esprit critique, des outils et des ressources pour t’aider à mieux comprendre le monde de l’investissement. Nous fournissons aussi un espace d’échange avec d’autres femmes sur les finances personnelles.

Cependant, nous ne connaissons pas les situations personnelles de chacune de nos clientes. Ainsi, nous ne ferons jamais de recommandation personnalisée et nous n’investirons jamais à ta place.

Si tu as besoin d’une telle prestation suite à une formation chez FEMCA, nous serions en mesure de te mettre en relation avec une conseillère en gestion de matrimoine.

Nos formations s’adressent aux femmes, sans prérequis de connaissances, de parcours ou de moyens financiers. C’est le rôle de FEMCA que de simplifier les notions financières pour qu’elles deviennent accessibles. Le meilleur conseil que l’on puisse te donner, c’est de venir comme tu es. 

Pour tirer le maximum de nos formations, nous te recommandons toutefois d’être dans une situation financière stable en ayant une capacité d’épargne mensuelle. 

Pour notre programme START, tu découvriras certaines solutions d’investissement qui permettent d’investir à partir de 100 euros par mois et qui correspondront peut-être à ton profil.

Pour ce qui est de nos programmes de formations immobilier DARE et GROW, nous te recommandons de consulter ta banque et de vérifier ta capacité d’emprunt avant de commencer le programme. En cas de difficulté pour emprunter, nous pouvons échanger pour voir s’il existerait d’autres solutions.

A l’origine de FEMCA il y a la volonté de fournir une éducation financière inclusive mais aussi objective et donc indépendante. Notre mission est de t’offrir une vision non biaisée de toutes les options qui s’offrent à toi quand tu veux investir.

Ensuite, c’est à toi de faire tes choix. Nous ne vendons aucun produit financier et ne recevons aucune commission d’acteurs financiers dans le cadre de nos formations. Aucun de nos contenus n’est sponsorisé, que ce soit dans nos newsletters, nos webinars comme nos formations.

Nous sommes 100% indépendant·es. 

FEMCA est née pour lutter contre une inégalité économique : l’écart d’investissement entre les hommes et les femmes. Les hommes gagnent plus que les femmes et cette inégalité de revenu est renforcée par une inégalité patrimoniale : les femmes investissent beaucoup moins que les hommes. 

Ainsi, on parle de triple peine des femmes :

  • elles vivent plus longtemps (avec plus de projets à financer)
  • gagnent moins (17% en moyenne)
  • ont un matrimoine plus faible (-40% à la retraite)

Ces 3 facteurs aggravent la précarité économique des femmes contre laquelle nous luttons. Dans toutes nos formations, tu retrouveras une approche féministe et engagée des finances personnelles. Tu trouveras aussi de nombreuses remarques sur l’investissement responsable, car l’écologie nous tient aussi à cœur. 

Qui a dit que l’on pouvait s’engager sur un unique sujet ? Il n’y aura pas de transition écologique sans justice sociale et cela passe aussi par l’investissement.

Tu trouveras plus d’informations en lisant notre womanifesto accessible ici.

Tout dépend de ton niveau d’implication. Certaines de nos apprenantes font, par exemple, le programme START en 3 semaines. D’autres prennent plus de temps et le réalisent en 6 mois. 
Nous te soutiendrons toujours dans tes projets, mais c’est à toi d’être motrice dans ton apprentissage, car nous n’investirons jamais à ta place.

Le risque de perte en capital existe : lorsque tu investis, il y a toujours une possibilité de perdre une partie ou la totalité de ton capital. Comme personne n’investit pour perdre, il est nécessaire d’apprendre à gérer le risque. C’est pourquoi nous dispensons des formations.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *